« La doctorante ukrainienne se mobilise pour les exilés »

Aurélie Toninato, La Tribune de Genève, 2 juin 2022 •

Installée à Genève, Alina Datsii s’engage depuis le début de la guerre pour ses compatriotes.

Elle se décrit volontiers comme une hyperactive. Sa volubilité en est la première illustration: un joyeux derviche de paroles, dans un français parfaitement maîtrisé. Alina raconte qu’au moment de choisir sa deuxième langue étrangère à l’école à Kiev, elle a préféré Molière à Goethe. Ses bons résultats incitent ses parents à l’inscrire dans un établissement français, avec en ligne de mire l’accessibilité aux études supérieures.

«Ils sont tous les deux professeurs, mon père en économie et ma mère en management public. Ils avaient à cœur que mon frère et moi puissions faire des études. Les diplômes ukrainiens ne sont pas reconnus en Europe, il faut obtenir des équivalences, on perd du temps. En m’inscrivant dans une école française, j’ai ainsi pu passer le baccalauréat.»

Lire la suite…